Les bonnes pratiques du cartable

Il ne s’agit pas seulement d’en parler mais bien aussi d’agir. Les écoliers de l’école Saint-Joseph à Saint-Martin Valmeroux ont cherché comment protéger notre planète sans rien changer à nos besoins matériels : outils d’écriture durables et rechargeables, intercalaires carton, gourde, cahiers à finir jusqu’au bout… des idées qui serviront lorsqu’il faudra faire le tri de fin d’année pour prévoir la suivante ! Comme eux, soyons conscients et créatifs.

Les CM de St-Joseph à Pleaux découvrent la fresque du climat… comme Monsieur le maire !

Après monsieur le maire, les élèves de CM se sont prêtés au jeu de la découverte des causes et conséquences du dérèglement climatique. Un jeu sérieux -grave même- mais aussi ludique et coopératif, qui a permis à tous de comprendre le lien entre éteindre les lumières quand on en n’a pas besoin et les gaz à effet de serre ou encore lutter contre le gaspillage alimentaire et les réfugiés climatique. Parce que nos gestes et nos modes de vie ont des conséquences proches et lointaines.

La fresque du climat est un jeu de cartes qui rend accessible et compréhensible les données complexes du rapport du GIEC. Monsieur Peyral en avait fait l’expérience à l’occasion d’une fresque du climat pour adultes. Ici, c’est une version plus simple, mais pas moins complexe, qui a été proposée aux enfants. Pour agir, il faut comprendre et quand on sait, leur a dit monsieur le maire, on ne plus fermer les yeux. Si la mairie fait aujourd’hui des choix en ce sens, les élèves ont aussi trouvé des idées d’actions accessibles qui ne rendent pas moins heureux, mais peut-être plus fiers d’agir pour le bien commun et notre maison commune, la Terre.

Sur le diocèse, deux fresques ont aussi été proposées pour les adultes : à Murat puis à Mauriac. Puisque comme nous le dit le pape Le défi environnemental que nous vivons et ses racines humaines nous concernent et nous touchent tous » (Laudato Si’), c’est un défi spirituel et éthique.

La prochaine fresque du climat Junior aura lieu avec les 6èmes du collège Notre-Dame de Miracles à Mauriac.

Puisque… nous, on peut !

Cette année, les enseignants des établissements du Cantal ont pu se former à la démarche de design thinking Moi, je peux, aussi appelée en France Bâtisseurs de possibles.

Théorie et pratique, en visio ou en rencontre, la formation a permis de comprendre la posture de facilitateur dans une démarche où les élèves prennent leurs projets en main.

Conformément à l’invitation de notre pape François envers les jeunes à ne pas rester au balcon de la vie, cette démarche incite les élèves et leurs enseignants à être des acteurs Audacieux.

Une autre manière de le dire, dans une version « ouverture à l’international » :

Solidarité et lutte contre le gaspillage alimentaire

Pour son 16ème label, l’éco-école Saint-André de Massiac a pris le thème de la solidarité comme axe de travail cette année. Les élèves ont ainsi mené à bien un projet qu’ils avaient en tête depuis plusieurs années pour lutter contre le gaspillage et la précarité alimentaires.

Le Placard du cœur a été aménagé par les élèves de toutes les classes et a été installé par la municipalité devant l’école. Chacun peut maintenant déposer et/ou prendre divers produits alimentaires et d’hygiène. Le premier approvisionnement a eu lieu grâce aux actions « bol de riz » et « bol de lentilles » réalisées au sein de l’école et par la paroisse.

A savoir : les deux premiers frigos solidaires d’Auvergne ont été installés à Clermont-Ferrand en 2019 et 2022, mais ce placard est le premier du nom dans la Province !

Parole à l’antenne : nos écoles témoignent

Tous les mercredis matins, un établissement scolaire de l’Enseignement catholique d’Auvergne témoigne sur RCF. Retrouvez :

  • l’école Saint-André à Massiac et son projet solidaire, le placard du cœur
  • le lycée Saint-Vincent La Présentation ou l’école Saint-Joseph à Ste-Sigolène et le label Ouverture International
  • l’école Saint-Joseph de Saint-Martin Valmeroux et son projet de solidarité et de pédagogie active
  • L’école Notre-Dame des Oliviers à Murat et le projet éco-école

et bien d’autres encore, c’est ici.

Croquer la vie à pleines dents avec l’UGSEL

Depuis un an, les établissements sont invités à collecter les brosses à dents usagées et les tubes de dentifrice vides. Cette action n’avait pas encore trouvé destination, c’est fait avec l’UGSEL et sa dynamique Ma maison, la tienne aussi qui prend soin de la planète et de ses habitants.

Grâce à l’UGSEL15, les établissements primaires ont pu se doter de jeux de cours pour favoriser l’égalité filles/garçons. Ils se lancent actuellement dans la Semaine Olympique et Paralympique et d’autres événements sportifs attendent les élèves.

Bonne collecte à tous !

Ouverture internationale, c’est parti !

L’Enseignement catholique d’Auvergne-sud s’est inscrit cette année dans la proposition nationale du label Ouverture internationale. C’est une manière de prendre sa part dans le rôle que doit jouer l’éducation dans la mondialisation, et de prendre en compte les enjeux de cette mondialisation dans ses démarches éducatives et pédagogiques.
Ce label s’inscrit résolument dans la mission éducative universelle de l’Église et dans le « Pacte éducatif global » auquel nous convie le Pape François. Sa mission prend racine dans la salle de classe, lieu de la transmission des savoirs académiques, lieu de l’apprentissage des relations sociales, lieu de la vie en communauté, lieu d’expérience de la solidarité quotidienne.

Plusieurs de nos établissements sont donc en démarche d’inscription. Pour mieux comprendre de quoi il s’agit, c’est ici :

Réemployer si on ne peut recycler…. les masques

Parmi nos établissements porteurs de projets E3D, éco-écoles, ou simplement acteurs de nos orientations de l‘Audace pour Réenchanter l’Ecole, certains ont cherché des solutions pour éviter l’accumulation des masques jetables après usage. Les filières de recyclage étant aujourd’hui payantes, il faut donc chercher ailleurs des réponses économiques et plus écologiques.

La solution des masques en tissu, lavables est une première manière de répondre à l’un des 5 R dans une démarche zéro déchet :

Mais il nous arrive tous d’utiliser aussi des masques jetables. Pour eux, la même solution est en fait possible. L’UFC-Que Choisir relaie une nouvelle fois les conclusions d’études scientifiques les concernant : les masques chirurgicaux peuvent tenir jusqu’à 10 lavages sans perdre leurs qualités de filtration et de respirabilité.

Alors, au lieu de les jeter toutes les 4H, pensons 5R et gardons le sourire derrière le masque 🙂